Un partenariat pour améliorer la qualité sanitaire des eaux de baignade et des sites de pêche à pied
L’agence de l’eau et les agences régionales de santé disposant d’une façade littorale sur le bassin Loire-Bretagne, renforcent leur partenariat pour restaurer et préserver la qualité sanitaire des eaux de baignade et des sites de pêche à pied.
Sur les 2600 km de côtes, le littoral du bassin Loire-Bretagne compte près de 700 sites de baignade et près de 100 sites de pêche à pied de loisir, dont la qualité est dépendante des actions menées par les collectivités pour réduire les sources potentielles de pollutions.
Le partenariat entre l’agence de l’eau Loire-Bretagne et les agences régionales de santé (ARS) disposant d’une façade littorale sur le bassin Loire-Bretagne est formalisé par la signature d’une convention le 11 décembre 2018. Elle a pour objectif :
d’identifier conjointement les actions prioritaires de reconquête de la qualité de l’eau à partir des contrôles exercés par l’ARS,
d’accélérer la mise en œuvre par les collectivités de ce plan d’actions de reconquête, en particulier sur les sites les plus fragiles, grâce au financement de l’agence de l’eau Loire-Bretagne,
de faciliter l’échange de données et le partage d’informations entre les ARS et l’agence de l’eau (nature des travaux, caractéristique des sites).
Focus sur la baignade
699 sites de baignade ont été contrôlés en 2017 sur l’ensemble du littoral Loire-Bretagne. Ils font depuis de nombreuses années l’objet d’un suivi de leur qualité (en application des dispositions de la directive communautaire 2006/7/CE concernant la gestion de la qualité des eaux de baignade).
La mise en œuvre de la réglementation nationale a permis une amélioration continue de la qualité des eaux de baignade du littoral, même si quelques sites sont encore régulièrement interdits à la baignade sur le bassin Loire-Bretagne.
Focus sur la pêche à pied de loisir
99 sites de pêche à pied de loisir font l’objet d’une surveillance par les ARS des régions Bretagne et Pays de la Loire. Pour 47% d’entre eux, il est interdit ou déconseillé de consommer le fruit de sa pêche. La reconquête de la qualité de l’eau est donc indispensable pour prévenir les risques sanitaires sur ces sites.