Le comité de bassin élabore le Sdage
Le comité de bassin Loire-Bretagne élabore le Sdage, schéma directeur d'aménagement de gestion des eaux. Ce plan de gestion des eaux, d'une durée de six ans, est préparé en concertation avec les acteurs de l'eau. Le comité de bassin associe le public, à travers des consultations, à l'amont de son adoption.
Le comité de bassin élabore et adopte le Sdage, schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux. Ce document décrit les priorités pour la politique de l'eau et les objectifs de quantité et de qualité à atteindre pour aller vers le bon état des eaux du bassin Loire-Bretagne. Il concerne l'ensemble des cours d'eau, plans d'eau, nappes souterraines, estuaires et littoral du bassin.
Composé de représentants de toutes les familles d’acteurs concernés par l’eau, le comité de bassin anime la concertation sur le Sdage, organise les consultations du public en amont de son adoption. Il suit la mise en oeuvre du Sdage. Il donne un avis sur les projets de Sage, schémas d’aménagement et de gestion des eaux qui sont la déclinaison locale du Sdage. Les travaux du comité de bassin sont préparés par des commissions thématiques et territoriales. L'agence de l'eau Loire-Bretagne assure le secrétariat du comité de bassin.
Le comité de bassin est consulté sur le projet de programme de mesures qui accompagne le Sdage et précise les actions à conduire pour atteindre les objectifs fixés par le Sdage.
Thierry Burlot, président du comité de bassin
© Jean-Louis Aubert
« Malgré les progrès accomplis les enjeux sont considérables. Agriculteurs, industriels, associations, élus locaux doivent construire un débat serein et apaisé pour une vraie ambition autour de l’eau, ce bien commun et vital. Elle sera transcrite dans le Sdage 2022-2027. Avant son adoption, chacun pourra s’exprimer pendant la consultation du public du 1er mars au 1er septembre 2021. »
Joël Pélicot, président du comité de bassin Loire-Bretagne de 2014 à 2017
© Jean-Louis Aubert
« L'enjeu du Sdage, c'est de faire comprendre à nos concitoyens que, si l'eau en France est globalement de bonne qualité, nous devons la protéger, tant en quantité qu'en qualité. » juillet 2014