Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature

Ils agissent pour les zones humides. Des actions que l’agence de l’eau Loire-Bretagne vous propose de découvrir à l’occasion de la journée mondiale des zones humides du 2 février. En 2022, son thème « Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature » rappelle la nécessité de préserver ces milieux face notamment au dérèglement climatique.

Les milieux humides sont des milieux naturels d’intérêt majeur dans le cycle de l’eau. Ils peuvent épurer les eaux, réduire l’intensité des inondations ou soutenir le débit des rivières en période de sécheresse. Riches de biodiversité, ce sont des zones stratégiques pour de nombreuses espèces animales ou végétales.

L’agence de l’eau Loire-Bretagne soutient la restauration des milieux humides au travers des contrats territoriaux.

Exemples d'actions soutenues par l'agence de l'eau pour préserver les zones humides

LigérO : une boîte à outils pour suivre et évaluer les travaux en milieux humides

Les marais de la Brière (Loire-Atlantique) - Ligéro, action lauréate des Trophées de l'eau 2021

Les marais de la Brière (Loire-Atlantique)

© une image à part

Le Conservatoire d’espaces naturels Centre-Val de Loire et le Forum des Marais Atlantiques ont élaboré une boîte à outils permettant aux gestionnaires de milieux humides du bassin Loire-Bretagne de mieux connaître leur état et de suivre l’impact des travaux sur ces milieux particuliers. Pour préserver ces milieux menacés, c’est un outil indispensable pour améliorer la connaissance de leur fonctionnement, pour décider des travaux de restauration à réaliser et en évaluer l’efficacité.

L’Anse de Moidrey, un ilot de biodiversité aux portes du Mont Saint Michel

Phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola)

Phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola)

© J.P. Siblet CC BY NC SA

Ancien méandre de l’estuaire du Couesnon, l’Anse de Moidrey à la frontière entre la Manche et l'Ille-et-Vilaine, bénéficie des opérations de rétablissement du caractère maritime du Mont Saint-Michel. Le conservatoire des espaces naturels Normandie et le syndicat mixte Baie du Mont Saint-Michel s'associent pour restaurer des zone humides, augmenter le stockage d’eau et améliorer son potentiel de biodiversité.

Réouvrir le marais de Kerdual

Zone d'étude des travaux de réouverture de milieux rétro-littoraux dans le marais de Kerdual (La Trinité-sur-Mer)

Le marais de Kerdual (La Trinité-sur-Mer)

© Agence de l'eau Loire-Bretagne

La commune de la Trinité-sur-mer, dans le Morbihan, et le conservatoire du littoral luttent contre les arbres et arbustes qui gagnent du terrain et étouffent le marais de Kerdual. Objectif : préserver la richesse des habitats du marais et restaurer ses fonctionnalités tout en maintenant une activité économique. Une ré-ouverture de milieux  programmée dans le cadre du plan de gestion du site et financée dans le cadre de l'appel à projet biodiversité marine 2020 de l'agence de l'eau Loire-Bretagne.

Enlever des huîtres pour restaurer les vasières

baie de l’Aiguillon

Baie de l’Aiguillon

© Réserve Naturelle Nationale de la baie de l’Aiguillon

Dans la baie de l'Aiguillon, à la frontière de la Vendée et de la Charente-Maritime, des huîtres japonaises, Magallana gigas, colonisent d'anciennes structures utilisées pour la culture des moules et des huîtres avec des conséquences sur le fonctionnement naturel de la baie. Les gestionnaires de la réserve naturelle nationale - Ligue pour la protection des oiseaux et Office français de la biodiversité - en partenariat avec le parc naturel régional du Marais poitevin expérimentent des travaux pour enlever ces importants gisements d'huitres et restaurer les vasières de la baie, un habitat essentiel pour la nourriture des oiseaux d'eau.

Mieux accueillir les oiseaux d'eau dans le golfe du Morbihan

Marais de Sené

Marais de Sené

© Guillaume Gélinaud

Pour mieux accueillir les oiseaux d'eau (canards, sarcelles, bernaches...) qui hivernent dans le golfe du Morbihan sur la réserve naturelle du marais de Sené, l'association Bretagne vivante restaure du pâturage en partenariat avec l'office français de la biodiversité qui équipe des oiseaux en GPS pour mieux comprendre leur utilisation du marais et mieux protéger leurs lieux de vie.

Redonner une place à la nature et aux zones humides en ville

Marais de Tasdon

Réaménagement du marais de Tasdon (17)

© Les agences de l'eau

Le marais de Tasdon, un ancien marais salant de 82 ha, se situe à moins de 2 km du centre-ville de La Rochelle. Au fil des années, il s’est dégradé, asséché, a perdu son lien avec l’océan et s’est entouré de constructions. La surface en eau a diminué, des espèces envahissantes se sont développées et les milieux naturels se sont refermés. La ville de la Rochelle restaure cette zone humide et l'aménage pour lui redonner sa place en ville.

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Derrière mon robinet se cache une zone humide

Garantir le bon fonctionnement des milieux humides