Images d'archives Loire-Bretagne

Vidéo - Images d'archives Loire-Bretagne

Vidéo réalisée dans le cadre des 50 ans du comité de bassin Loire-Bretagne avec des images d'archives datant de 1975 à 2017

avril 2018

© Agence de l'eau Loire-Bretagne - INA

1974

Voix off : Le comité de bassin Loire-Bretagne qui aura bientôt 7 ans, étaient réunis hier à Orléans en séance plénière et c'est le préfet de la région centre monsieur Paul Masson qui devait procéder à l'installation du nouveau comité en version 74 lequel devait réélire au poste de président, monsieur Pierre Pagot.

Gabriel Perronet, secrétaire d’État à l’environnement : N'oubliez pas que la Loire est le fleuve le plus long de France. Le plus difficile à manipuler si j'ose m'exprimer ainsi, et que cela pose une foule de problèmes, mais ces problèmes ont été et sont étudiés. Et d'ailleurs ma visite Orléans est là pour le prouver s'il en était besoin. J'ai présidé à la mise en place de la nouvelle agence de bassin Loire-Bretagne et nous avons vu là des échanges de vues fructueux mais on me dirait les échanges de vues ça ne suffit pas. Il faut aller dans le concret, or ce concret maintenant il existe. Deux barrages, celui de Naussac chez moi et celui de Villerest dans la Loire sont maintenant décidés.

Voix off : La lutte contre la pollution est l'un des objectifs de l’agence financière de bassin Loire-Bretagne. À ce jour, ce sont plus de 200 ouvrages d’épurations industrielles qui ont été réalisés dans les 31 départements du bassin.

 

1975

Voix off : Le problème de l'eau a été à l'ordre du jour de la réunion du comité de bassin Loire-Bretagne. Oui. Pollution des eaux, financement des barrages, deux grandes questions posées justement par le président du comité de bassin.

 

1976

Voix off : En matière de lutte contre la pollution des eaux, des résultats importants déjà été obtenu. Fin 1970, 12% seulement de la pollution brute avait été éliminé et fin 1975 cette valeur a été portée à 40 %. Ce qui constitue la moitié de l'objectif visé.

 

1978

M. De la Forge, représentant des agriculteurs à l’Agence de bassin Loire-Bretagne : Aujourd'hui, les besoins en eau étant de plus en plus important, les agences de bassins essayent de gérer cette eau et les agriculteurs ne veulent pas être en dehors de la gestion de l'eau qui peut s'adresser aussi bien collectivités qu'aux industriels et en l'occurrence ils veulent le droit à l'eau.

 

1981

Louis Perrin, Président du comité de bassin Loire-Bretagne : On peut dire qu’en 15 ans, l’activité de la loi qui a créé ces agences de bassin dans notre région Loire-Bretagne, qui la région la plus vaste du territoire est finalement positive. C'est que nous commençons à avoir je dirais, la maîtrise d'un certain nombre de problèmes. Ce qui ne veut pas dire d'ailleurs, qu’il ne reste pas beaucoup de choses à faire.

 

1988

Voix off : L'agence de bassin Loire-Bretagne a décidé de prendre le taureau par les cornes pour lutter contre la pollution des eaux à l'intérieur des terres comme sur le littoral. En 7 ans, le nombre de stations d'épuration sur la côte a été multiplié par 6. 60% des communes balnéaires sont désormais équipés en assainissement collectif. Un effort qui reste à compléter par une amélioration des réseaux intérieurs.

 

1994

Voix off : Aujourd'hui, c'est le futur SDAGE, le schéma directeur d'aménagement des eaux que le comité de bassin a débattu.

Franck Villey, directeur de l’agence de l’eau Loire-Bretagne : C'est un document très orienté et très important qui a été introduit par la loi du 3 janvier 92 et qui est un document de planification sur l'ensemble de l'eau dans le bassin : usages ; qualité ; quantité, sur l'ensemble du bassin.

 

1999

Ambroise Guellec, président du comité de bassin Loire-Bretagne : Dans ce bassin Loire-Bretagne, nous aurons besoin de très gros moyens pour la lutte contre la pollution diffuse.

 

2010

Voix off : Un peu d'attention s'il vous plaît, le débat est complexe mais il nous concerne tous. Il est question d’eau. L’agence de l'eau Loire-Bretagne a vu son 9ème programme adopté ce vendredi. 56 voix pour : des représentants de collectivités, d'agriculteurs, d'industriels.

 

2012

Présentateur : 2,45 milliards d'euros, c'est le coût du 10ème programme d'intervention de ce comité de bassin via l’agence de bassin Loire-Bretagne. Serge Lepeltier, tout cet argent pour faire quoi ?

Serge Lepeltier, président du comité de bassin Loire-Bretagne : Ce n'est pas un coup d'abord, ce sont des investissements qui vont être faits justement pour améliorer la qualité de l'eau et continuer je dirais la politique que nous menons maintenant depuis plusieurs années pour améliorer cette qualité de l'eau. Donc en fait, il y a deux grands sujets. D’abord tout ce qui est épuration de l'eau et puis aussi ce qui est l'essentiel au bout du compte la qualité de l'eau dans les rivières, dans les ruisseaux et là il y a beaucoup de choses à faire pour justement, que cette vie au sein de l'eau puisse se continuer de la source à l’aval.

 

2015

Voix off : Le comité de bassin est le parlement de l'eau de ce bassin Loire-Bretagne. Avec 190 représentants. Des élus locaux aux défenseurs de la nature, des consommateurs, des industriels, des pêcheurs et des agriculteurs. Ce comité vient d'adopter à une très large majorité un nouveau schéma d'aménagement et de gestion des eaux, un SDAGE, pour les six ans à venir. L'objectif de ce SDAGE: atteindre 61 % des eaux en bon état d'ici 2021.

Joël Pélicot, président du comité de bassin Loire-Bretagne : Quand on regarde de plus près, à un paramètre voir deux près, nous sommes à 50 % de bons résultats. Ce qui fait que pour obtenir les 61 % que nous nous sommes fixé comme objectif en 2021, nous avons quelques marches à franchir mais qui ne me semble pas absolument infranchissable.

 

2017

Thierry Burlot, président du comité de bassin Loire-Bretagne : L'ambition, c'est de réunir l'ensemble des acteurs de l'eau qu'ils soient économiques, sociaux, environnementaux et bien sûr les collectivités territoriales, autour de la construction ensemble d'un projet de reconquête de la qualité des eaux. Aujourd'hui on vit des bouleversements climatiques... On n'est pas sur une trajectoire à 2 degrés en 2100... Aujourd’hui on est sur une trajectoire à 5 degrés en 2100. C'est-à-dire que ça pourra avoir des conséquences qu'on n'imagine pas aujourd'hui sur l'eau dans nos territoires. L'eau est le sujet numéro un d'attractivité. Celui qui a l'eau, aura le développement économique, il aura l'aménagement du territoire, il aura le bien-être des populations, il aura le respect des générations futures. Donc c'est un élément de structuration et d'aménagement du territoire considérable.

Thierry Burlot, président du comité de bassin

Vidéo - Thierry Burlot, président du comité de bassin

février 2021

© Agence de l'eau Loire-Bretagne

L’élection du comité de bassin a eu lieu ce matin (le 4 février 2021) à Orléans et j'ai eu le plaisir d'être reconduit dans mes fonctions de président de ce Parlement de l'eau pour Loire-Bretagne.

Et je voudrais...

  • Très sincèrement remercier tous mes collègues pour la confiance accordée. Mes premiers mots sont pour le préfet Pierre Pouëssel qui a beaucoup contribué au soutien du comité de bassin.
  • Dire à tous mes anciens collègues, merci de leur contribution dans les travaux du Sdage, aux nouveaux collègues évidemment la bienvenue.

Les enjeux auxquels nous devons faire face sont considérables. On connaît aujourd'hui les questions du réchauffement climatique. On connaît aujourd'hui l'état des masses d'eau en Bretagne.

Le travail est considérable et il va donc falloir concilier, réconcilier les acteurs autour de ce sujet. Et, il faut que «  agriculteurs, industriels, associations de protection de l'environnement,  élus locaux » soient capables de construire un débat serein, apaisé, pour une vraie ambition autour de ce bien commun qu'est l'eau. C'est l'objet de ce Parlement.

Vous savez, on a chacun nos différences, chacun nos appréciations. L'essentiel, c'est de sortir par le haut de cette situation et de faire en sorte que l'eau, qui est un élément vital, un élément essentiel à la vie mais aussi à l'aménagement de nos territoires, au développement économique dans le territoire...que l'eau soit un symbole finalement de la reconquête des transitions.

Et, au moment où on parle beaucoup de transition environnementale, d'Accord de Paris et de la nécessité de faire autrement, l'eau peut être finalement un très bon thermomètre de notre développement, et moi, je souhaite qu'on soit tous conscients que sans eau on n'y arrivera pas.

Et je veux aussi dire qu'on a besoin de tout le monde ! Ce n'est pas les uns contre les autres, mais les uns avec les autres. C'est ensemble qu'on va "territorialiser" l'action publique dans les territoires à travers les outils de planification que sont les Sage et j'en appelle à la responsabilité de chacun, à la mobilisation de chacun. Je suis certain qu'ensemble, nous allons réussir.

 

James Gandrieau, Président de la commission Inondations - Plan Loire du comité de bassin Loire-Bretagne

Vidéo - James Gandrieau, Président de la commission Inondations - Plan Loire du comité de bassin Loire-Bretagne

mai 2021

© Agence del'eau Loire-Bretagne

James Gandrieau, président de la commission Inondations - Plan Loire du comité de bassin Loire-Bretagne

[Musique]

" Mon nom est James Gandrieau, 65 ans, marié, retraité de l'agriculture. Je suis maire de Sainte-Pexine, petite commune vendéenne depuis 2008, je suis vice-président de la Communauté de communes Sud-Vendée-Littoral qui a 59 000 habitants, 60 000 habitants. Vice-président de Vendée-eau qui s'occupe donc de toute l'eau potable en Vendée. Président de la commission locale de l'eau du Sage du Lay, qui est un petit fleuve côtier vendéen, et je suis Vice-président du syndicat mixte du bassin du Lay qui porte le Sage et puis qui met en œuvre les actions sur ce bassin.
Et puis, je suis depuis 12 années au comité de bassin et à la commission Plan Loire. Je suis Vice-président sortant et depuis 12 ans toujours aussi assidu. Je succède à Stéphanie Anton. Je suis reconnu depuis à peu près 20 ans comme un expert de terrain. Au niveau des inondations en Vendée, j’ai suivi depuis 20 ans toutes les inondations sur 24 heures à 36 heures de rang sur le bassin du Lay. Donc je suis en relation avec la préfecture pour les alertes, j'aime beaucoup ce volet inondations.
Je suis aussi un voisin proche de la baie d'aiguillon et de la commune de la Faute-sur-Mer, qui nous a marqué terriblement suite à Xynthia. Je suis très marqué au niveau des submersions marines, donc très proche de ces dossiers-là. J'ai une expérience auprès de mes prédécesseurs puisque je suis là depuis 12 ans, à la commission Plan Loire en tant que Vice-président ; je n'ai manqué aucune commission. Et puis j'aime particulièrement la sérénité de cette commission au sein de laquelle on a de très forts enjeux, mais il y a un respect de la parole de chacun.
Le plan de gestion des risques inondation, que l'on a initié depuis de 2 mandats (c'est la deuxième que l'on met en place) je pense qu’il est mal connu. Donc c'est une des missions importantes de faire connaître le plan de gestion des risques d'inondation auprès du public, auprès des collectivités et auprès des administrations. Deuxième chose, je ne suis pas riverain de la Loire mais le Plan Loire est important avec son volet inondation et je souhaite apporter l'œil extérieur, avec des relations à renouer sur le territoire et le mettre en avant.
Troisième point, je pense qu'il faut continuer dans cette commission à mettre en place les programmes d'action et de prévention des inondations, les fameux PAPI. Sur le volet protection, bien sûr, avec tous les travaux, les financements qui sont un vrai problème, mais surtout peut être l’axer désormais sur la prévention qui est a développé.
Dernier point, je pense que tout ça se fera avec l'adaptation au changement climatique.
Je fais appel pour qu'il y ait une véritable présence de l'ensemble des élus et des participants à cette commission."

[Musique]

Eric Taufflieb, Président de la commission planification du comité de bassin Loire-Bretagne

Vidéo - Eric Taufflieb, Président de la commission planification du comité de bassin Loire-Bretagne

mai 2021

© Agence de l'eau Loire-Bretagne

Eric Taufflieb, Président de la commission planification du comité de bassin Loire-Bretagne

[Musique]

" Eric Taufflieb ; depuis 2008, je siège au comité de bassin. J'y viens par le petit bout de l'ensemble du territoire, puisque je viens du côté de la Bourgogne, donc celui qui est finalement le moins représentatif de l'ensemble du territoire. Je préside la commission planification et je m'y suis présenté parce que j'en étais déjà le président dans le mandat précédent, et surtout parce que je pense que c'est la commission qui a, d'une certaine manière, le travail qui cimente le plus le travail du comité de bassin. C'est celle qui, on le sait aujourd'hui, a le plus gros travail sur le fameux schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) que nous sommes en train d'élaborer, sur lequel nous avons fait déjà la première étape de travail, et nous entamons la deuxième.
Il y avait naturellement, candidature de continuité, entre le mandat qui vient de s'arrêter et le nouveau qui vient de démarrer pour poursuivre ce travail d'élaboration de ce grand projet qui est ce schéma pour l'ensemble du territoire.
C'est clairement un rôle d'animation de la commission. C'est un rôle d'élaboration des échanges. Je parle à dessein du mot élaboration. C'est d'essayer de faire en sorte que l'ensemble des groupes qui sont représentés au sein de la commission planification s'écoutent, échangent, débattent et trouvent, je n'aime pas le mot consensus mais, trouvent un chemin entre leurs différentes difficultés dans les usages de l'eau, et trouvent un chemin pour que ce texte soit demain approuvé par la majorité d'entre nous, et surtout porté par l'ensemble des acteurs du territoire. C'est ça mon rôle ! C'est d'essayer de faire en sorte qu’on s'écoute, on s'entende et on se comprenne.
Si j'ai un message à faire passer aux membres de ma commission, c'est que le travail collectif est plus important que l'intérêt personnel. Que si on veut réussir le travail sur ce projet de Sdage et sur le texte final, la défense, ce que je peux comprendre, d'intérêts particuliers ou professionnels, n'est pas l'enjeu. L'enjeu, c'est quand même l'intérêt collectif dans l'usage de l'eau, ce qu'on en fait et comment on conçoit demain une politique publique de l'eau encadrée, respectueuse de l'environnement. Voilà, je sais que tout le monde y met de la bonne volonté. Mon rôle c'est de donner du liant à tout ça. Et j'espère que les membres de la commission planification qui sont très nombreux et je m'en réjouis, ce qui prouve que le sujet attire les membres du comité de bassin. Je leur donnerai, ce n'est pas un conseil, mais cette directive que ensemble nous devons construire l'avenir des politiques publiques de l'eau sur ce territoire. "

[Musique]

Jean-Paul Doron, Président de la commission relative aux milieux naturels du comité de bassin Loire-Bretagne

Vidéo - Jean-Paul Doron, Président de la commission relative aux milieux naturels du comité de bassin Loire-Bretagne

mai 2021

© Agence de l'eau Loire-Bretagne

Jean-Paul Doron, Président de la commission relative aux milieux naturels du comité de bassin Loire-Bretagne

[Musique]

" Je m'appelle Jean-Paul Doron. Je suis membre du comité de bassin depuis 2007 et je suis président d'association de pêche et de protection aquatique à l'échelon du département de l'Orne en Normandie.
Il y a 3 éléments moteurs qui m'ont motivé à prendre la présidence de cette commission.

Tout d'abord, mon origine et mon engagement associatif, de fait, dans les milieux aquatiques, la biodiversité aquatique, les poissons. Et aussi le loisir tout simplement, le loisir pêche.

Le deuxième élément qui m’a motivé, c'est bien évidemment l'importance que doit ou que devrait avoir cette commission très transversale avec les questions liées à la gestion de l’eau dans le bassin. Et notamment pour tout ce qui a trait aux supports que sont les milieux aquatiques, la biodiversité aquatique, les zones humides, les plans d'eau et autres milieux associés.

Et enfin, le troisième élément, c'est effectivement l'ambition, que je souhaite, et que je veux porter au sein de cette commission pour l'avoir déjà présidé par le passé. Qu'elle soit vraiment une force de proposition mais aussi d'appropriation de l'ensemble des enjeux par les membres du comité de bassin. Et c'est bien évidemment le fait que cette commission doit pouvoir nourrir, enrichir et faciliter l'appropriation de tous les enjeux associés portés par les milieux, qui sont tout simplement la résultante des enjeux liés à la gestion de la ressource en eau dans le bassin.

Le premier travail aujourd'hui, c'est d'abord d'accueillir les nouveaux membres de cette commission. Le vrai sujet, c'est déjà d'assurer la transversalité avec l'ensemble des acteurs. Et puis, nourrir collectivement et enrichir les avis que cette commission doit porter, j'oserai dire sur les fonts baptismaux du comité de bassin. La commission relative aux milieux naturels est la résultante et elle porte tous les enjeux que portent les autres commissions.
Je cherche qu'on aille collectivement et ensemble rechercher la beauté qui peut exister dans les milieux aquatiques, la faire ressortir et faire émerger de cette beauté qui porte la gestion de la ressource en eau, la préservation de la biodiversité et la valoriser tout simplement. "

[Musique]

Des femmes et des hommes engagés pour l'eau

Vidéo - Des femmes et des hommes engagés pour l'eau

février 2024

© Une image à part - Agence de l'eau Loire-Bretagne

Des femmes et des hommes engagés pour l’eau
Comité de bassin Loire-Bretagne à Orléans - 13 février 2024

Thierry Burlot, Président réélu du comité de bassin Loire-Bretagne :
« Les problématiques de l'eau nous rappellent qu'aujourd'hui, on ne peut plus faire les uns contre les autres. Il faut faire les uns avec les autres. »

Yoann Méry, Vice-président réélu du comité de bassin Loire-Bretagne - Collège - Usagers économiques :
« Donc il faut vraiment qu'on se parle. »

Jean-Paul Doron, Vice-président réélu du comité de bassin Loire-Bretagne - Collège - Usagers non économiques :
« Le partage, bien sûr. »

Irène Félix, Vice-présidente réélue du comité de bassin Loire-Bretagne - Collège - Parlementaires et collectivités territoriales :
« Nous avons une exigence de réussir dans un moment où l'eau devient rare. »

Comité de bassin : mode d’emploi

Irène Félix :
« L'enjeu de l'eau, en fait, il est très transversal et nous impose de réfléchir à l'échelle d’un bassin, du Mont Gerbier de Jonc à Nantes et sur tous les littoraux. »

Thierry Burlot :
« En 1964, quand le législateur crée les structures du comité de bassin, il invente la démocratie participative. Des élus, des citoyens, des acteurs du territoire, des agriculteurs, des industriels sont capables de porter ensemble une politique publique. »

Yoann Méry :
« Le comité de bassin, c'est une assemblée, c'est une agora. On regroupe des gens qui n'ont rien à voir entre eux, si ce n'est un point commun : la préoccupation du sujet de l'eau. »

Jean-Paul Doron :
« On l'appelle le Parlement de l'eau. On partage en commun la connaissance pour mieux trouver des formes de consensus qui permettent d'aller vers un partage et une gestion équilibrée de la ressource en eau. »

Comité de bassin : pourquoi ils s’engagent ?

Irène Félix :
« Les enjeux de l'eau nous imposent de réfléchir sur une évolution globale de la diversité des usages et la préservation des milieux. Et c'est ça que je porte comme élue locale au sein du comité de bassin. »

Jean-Paul Doron :
« Plus que jamais, l'implication et la responsabilisation des acteurs dont je fais partie est importante pour trouver des voies qui nous permettent d'être dans des scénarios d'adaptation aux conséquences du changement climatique. »

Yoann Méry :
« Le changement climatique qui nous arrive va se traduire par une relation nouvelle à l'eau pour nos industries. Il n’y a de mon point de vue aucune autre solution que de s'engager sur ces questions de l'eau. »

Thierry Burlot :
« L'eau est au cœur de toutes vos activités humaines et ce qui me plaît beaucoup, c'est de découvrir ces activités humaines autour de ce bien commun. »

Un engagement passionnant et complexe !

Thierry Burlot :
« Ce qui est intéressant d'abord, c'est la diversité des territoires. Du Mont Gerbier de Jonc jusqu'à la pointe du Finistère, le bassin, Il est exceptionnel. »

Yoann Méry :
« On peut discuter, on peut exposer nos points de vue, on peut exposer nos divergences. Il n'est pas dit qu’on tombe tout le temps d'accord, mais au moins on en aura parlé.
On aura trouvé un terme moyen qui nous permettra d'avancer. »

Jean-Paul Doron :
« C'est important de savoir écouter avant même de prendre une position ou une expression politique. »

Irène Félix :
« Cette instance-là, elle crée du débat, elle crée parfois de la tension, mais elle crée surtout la construction, sinon de consensus, au moins d'une voix, pour avancer sur la préservation de la ressource. Et c'est ça qu'il faut que nous préservions, que nous sachions faire vivre. »

Thierry Burlot :
« Ce n’est pas le tout de s'écouter, il faut se comprendre, comprendre comment une norme, une règle peut perturber une activité, humaine, économique, et comment on fait pour adapter, pour engager cette transition. »

Le 1er dossier après l’élection  

Thierry Burlot :
« Ma priorité, c'est de travailler sur le financement du grand cycle de l'eau. »

Irène Félix :
« Probablement la préservation des zones humides. »

Jean-Paul Doron :
« La priorité, c'est quand même l'alimentation en eau potable des populations, les besoins des milieux naturels, le bon état écologique des eaux et la satisfaction des usages économiques. »

Yoann Méry :
« Et le premier des enjeux de ce comité de bassin, c'est de remettre un peu de dialogue dans tout ça et donc finalement de sortir de postures politiques et trouver un terme moyen pour nous tous. »

Thierry Burlot :
« C'est écoute, partage, solidarité, discussions, décisions. »

Irène Félix :
« C'est ça qui me paraît prioritaire : préserver l'unité du bassin et préserver la notion des solidarités entre l'amont et l'aval. »

Thierry Burlot :
« C'est un défi énorme. Sans eau, on n'y arrivera pas. Les objectifs, on doit les atteindre. C'est notre capacité à vivre ensemble qui est posée. »