Objectif Climat 2030 - France nature environnement Centre-Val de Loire accompagne des collectivités pour s'adapter au changement climatique

Vidéo - Objectif Climat 2030 - France nature environnement Centre-Val de Loire accompagne des collectivités pour s'adapter au changement climatique

octobre 2023

© Une Image à part - Agence de l'eau Loire-Bretagne

France Nature Environnement Centre-Val de Loire pour le projet Objectif Climat 2030

Accompagnement des collectivités pour s'adapter au changement climatique - Exemples : St-Pryvé-St-Mesmin et Olivet (Loiret)

[Musique]

Pascal Veronneau, Coordinateur de projets développement durable - Loiret Nature Environnement
« Dans le Loiret, depuis 2016, on a eu, à part 2021, tous les ans, des sécheresses, des canicules. »

Jean-Louis Charleux, Loiret Nature Environnement - France Nature Environnement Centre-Val de Loire
« On raisonne avec une perspective de plus 4 degrés à la fin du siècle. »

David Brunet, Chargé d'interventions spécialisé Grand cycle de l'eau - Milieux aquatiques - Agence de l'eau Loire-Bretagne
« Mais on a déjà en région Centre, des territoires où il y a une tension très forte sur l'eau potable. »

Pascal Veronneau, Coordinateur de projets développement durable - Loiret Nature Environnement
« On est vraiment entré dans le dur du changement climatique et les élus en ont pris conscience. »

Voix-off :
Canicules, sécheresses, inondations, en moins de dix ans, les épisodes météo extrêmes se sont multipliés. Un changement climatique qui a un impact sur l'environnement, la quantité et la qualité de l'eau.

Objectif Climat 2030 - Mode d'emploi

Voix-off :
France Nature Environnement Centre-Val de Loire, c'est une fédération d'associations de protection de l'environnement. Des équipes de terrain chargées, comme ici près de Tours, de déployer le projet Objectif Climat 2030. L'ambition du programme, c'est d'accompagner les élus, les aider à préparer leurs territoires à ces bouleversements climatiques.

Wendy Grover, Coordinatrice eau et climat - France Nature Environnement Centre-Val de Loire
« Les élus connaissent très bien les enjeux finalement. Mais ils ne savent pas forcément comment ils peuvent les mettre en place très concrètement. Ils viennent ici, on leur dit il y a telle solution qui existe, vous pouvez faire cela et ce sera financé. Donc l'idée, c'est de mettre le pied à l'étrier aux communes. »

Objectif Climat 2030 – Le Programme

Voix-off :
La sobriété et les économies d'eau, la désimperméabilisation des sols, la revégétalisation des villes : voilà les trois axes du programme. Mais au-delà de la théorie, Objectif Climat 2030 sur le terrain, c'est un diagnostic, un plan d'adaptation des communes et des actions.

Pascal Veronneau, Coordinateur de projets développement durable - Loiret Nature Environnement
« Pour le diagnostic, on fait un état des lieux des conséquences du changement climatique sur le territoire pour bien identifier toutes les vulnérabilités de la collectivité. Après, on passe à l'étape définition d'un plan d'action. »

Wendy Grover, Coordinatrice eau et climat - France Nature Environnement Centre-Val de Loire
« Pour répondre à cette vulnérabilité, il y a toutes ces actions qui sont possibles. Elles sont prioritaires dans tel ordre et elles coûtent tant. Et l'idée ensuite, c'est de faire que la commune, avec le budget qu'elle a, puisse faire au mieux pour s'adapter, à son rythme. »

David Brunet, Chargé d'interventions spécialisé Grand cycle de l'eau Milieux aquatiques - Agence de l'eau Loire-Bretagne
« Il faut convaincre, montrer l'exemplarité de certains projets qui sont acceptés par les citoyens, pour que les élus s'imprègnent de ces projets-là et puissent les mettre en place sur leurs collectivités. »

Les exemples

Voix-off :
Pour convaincre les élus, France Nature Environnement s'appuie donc sur des réalisations qui ont fait leurs preuves. Exemple à Olivet, dans le Loiret, avec l'aménagement de ce bassin enherbé.

Pascal Veronneau, Coordinateur de projets développement durable - Loiret Nature Environnement
« Alors, c'est par cette bouche qu'arrive toute l'eau pluviale collectée par la voirie et les parkings. Toute cette eau de pluie, au lieu de l’amener dans des tuyaux, on l'infiltre dans le sol. »

Wendy Grover, Coordinatrice Eau et Climat - France Nature Environnement Centre-Val de Loire
« En désimperméabilisant les sols, l'eau s'infiltrera plus, elle va plus remplir les nappes. L'autre aspect est de réduire les îlots de chaleur en ville. »

David Brunet, Chargé d'interventions spécialisé Grand cycle de l'eau Milieux aquatiques - Agence de l'eau Loire-Bretagne
« On peut concilier l'aménagement d'infiltration des eaux pluviales et les aménagements urbains qui sont aussi des lieux de vie intéressants pour les citoyens. »

Pascal Veronneau, Coordinateur de projets développement durable - Loiret Nature Environnement
« Ici, on est sur un revêtement perméable pour tous les espaces de voirie qui ne nécessitent pas le passage de véhicules lourds. Ça permet d’amener davantage d'eau à s'infiltrer dans le sol pour réduire la quantité d'eau pluviale gérée et améliorer la recharge des nappes. »

Voix-off :
À Saint-Pryvé-Saint-Mesmin, une zone inondable près d'Orléans, la place du centre-ville, complètement bétonnée dans les années 80, a été végétalisée. Un investissement de plus de 650 000 €.

Jean-Louis Charleux, Loiret Nature Environnement - France Nature Environnement Centre-Val de Loire
« La surface est calculée pour que l'eau qui va ruisseler aille vers les plantations. Ce qui permet de réduire un besoin en arrosage. »

Thierry Cousin, Maire Saint-Pryvé-Saint-Mesmin (Loiret) :
« Nous sommes sur un territoire fragile entre la Loire et le Loiret. 75 % des eaux repartent dans le sol et toutes les plantations ont été prévues justement pour recevoir très peu d'eau, pour préserver bien entendu la planète. »

Voix-off :
Le projet Objectif Climat 2030 est porté à 50 % par l'agence de l'eau Loire-Bretagne, 30 % par la région Centre-Val de Loire, 10 % par France Nature Environnement.

Wendy Grover, Coordinatrice eau et climat - France Nature Environnement Centre-Val de Loire
« On a fait en sorte que notre accompagnement soit le moins cher possible pour les communes. Sur un accompagnement de 2 ans, ce qui revient aux collectivités, c'est entre 800 et 1 500 € à la charge de la commune. »

David Brunet, Chargé d'interventions spécialisé Grand cycle de l'eau Milieux aquatiques - Agence de l'eau Loire-Bretagne
« Aujourd'hui, avec le plan de résilience de l'agence de l'eau, nos financements sont plus forts. Ça permet d'accélérer le changement, de sensibiliser les élus, de sensibiliser les citoyens. »

Le bilan

Voix-off :
Depuis 2019, en région Centre-Val de Loire, 47 communes se sont lancées, 15 projets sont en cours.

Wendy Grover, Coordinatrice eau et climat - France Nature Environnement Centre-Val de Loire
« L'objectif, c'est de faire que l'eau soit infiltrée, que le cycle de l'eau soit préservé. »

David Brunet, Chargé d'interventions spécialisé Grand cycle de l'eau Milieux aquatiques - Agence de l'eau Loire-Bretagne
« C'est une opération extrêmement novatrice. »

Pascal Veronneau, Coordinateur de projets développement durable - Loiret Nature Environnement
« C'est une évidence de préserver la ressource en eau, de végétaliser les villes, de désimperméabiliser les sols. On est au pied du mur, donc c'est urgent d'agir.

David Brunet, Chargé d'interventions spécialisé Grand cycle de l'eau Milieux aquatiques - Agence de l'eau Loire-Bretagne
« Les agriculteurs doivent faire des efforts. Les collectivités et les citoyens doivent faire des efforts.
Et à travers ces aménagements urbains, les collectivités montrent l'exemple »

Voix-off :
Pour aller plus loin, plus vite, les équipes de France Nature Environnement Centre-Val de Loire Veronneau vont notamment déployer le projet auprès des communautés de communes et des métropoles.

Wendy Grover, Coordinatrice eau et climat - France Nature Environnement Centre-Val de Loire
« On n'est pas bien sur cette place désimperméabilisée, à l'ombre ? »

David Brunet, Chargé d'interventions spécialisé Grand cycle de l'eau Milieux aquatiques - Agence de l'eau Loire-Bretagne
« Oui, c'est un aménagement qui est extrêmement favorable pour le cycle de l'eau. Et d'ailleurs, pour fêter ça, je t’invite à boire un peu d'eau qui vient de la nappe alluviale de la Loire. Allez, à la tienne ! »

Les solutions fondées sur la nature pour s'adapter aux défis climatiques - Loches et Roanne

Vidéo - Les solutions fondées sur la nature pour s'adapter aux défis climatiques - Loches et Roanne

janvier 2023

© Une Image à part - Agence de l'eau Loire-Bretagne

Les solutions fondées sur la nature pour s'adapter aux défis climatiques - Loches et Roanne

[Musique]

Voix-off :
À Loches, dans le sud Touraine, prairies et roselières ont retrouvé leur aspect naturel au cœur de cette zone humide traversée par l'Indre.
En Auvergne Rhône-Alpes, l'agglomération de Roanne, plus de 100 000 habitants, est baignée par la Loire et un vaste chantier a été lancé pour ramener la nature en ville. Deux régions, deux projets pour un même objectif : trouver des solutions durables pour s'adapter au défi climatique.

Les prairies du Roy - Création d’un espace naturel sensible - Loches (Indre-et-Loire)

Voix-off :
Au cœur de l'agglomération lochoise, les prairies cernées de haies et de roselières ont remplacé de vastes peupleraies. Un réseau de mares a été créé et, en dix ans, le milieu a été restauré sur les 250 hectares de la vallée.

Floriane Sommier, technicienne de rivières et d’espaces naturels sensibles Les Prairies du Roy - Communauté de communes de Loches Sud Touraine (37)
« Avant l'intervention de la collectivité, il faut s’imaginer qu'on ne voyait pas du tout le patrimoine bâti qu'on avait derrière, on ne voyait pas le donjon, ni rien. Donc ça a vraiment ouvert le paysage et donc ouvert le milieu en règle générale.
Là, on se situe en plein cœur d'une roselière. Il y a encore trois ans, on était en plein cœur d'une peupleraie.
Donc on est venu abattre les peupliers qui ont été valorisés en bois d'œuvre ou en bois énergie, broyer les souches. Et on se retrouve avec une végétation typique d'une roselière. »

Voix-off :
La zone humide des prairies du Roy, une zone d'expansion de crues, joue désormais un rôle d'éponge, de régulation des débits des cours d'eau.

Floriane Sommier, technicienne de rivières et d’espaces naturels sensibles Les Prairies du Roy - Communauté de communes de Loches Sud Touraine  
« C'est à dire qu'elle absorbe l'excès d'eau en période de crues et la relargue en période d'étiage. »

Amélie GARNIER, chargée d’intervention de l’agence de l’eau Loire-Bretagne
« Il y a eu un rôle épuratoire du milieu. Il y a eu aussi un rôle tampon du milieu. On constate aussi des effets positifs sur la résilience du territoire face à la sécheresse et une augmentation de la biodiversité du fait d’un milieu ouvert. »

Voix-off :
L'aménagement et la restauration de cet espace naturel sensible ont coûté 160 000 € par an pendant dix ans à la communauté de communes Loches Sud Touraine.

Étienne Arnould, responsable des espaces naturels sensibles - Communauté de communes de Loches Sud Touraine, maire de Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire)
« On est tout à fait dans le cadre actuel de la volonté politique de l'état de redynamiser ces entités et leur redonner leur première fonction et de préserver la nature. »

Voix-off :
L'agence de l'eau Loire-Bretagne co-financeur du projet avec la région Centre-Val de Loire et le département d'Indre-et-Loire, a investi 580 000 € pour la création de cet espace naturel sensible.

[Musique]

Gestion intégrée des eaux pluviales - Roanne (Loire)

Voix-off :
Depuis 2009, le syndicat qui gère l'eau de 42 communes autour de Roanne, a misé sur la gestion intégrée des eaux pluviales. Une solution innovante qui permet à l'eau de s'infiltrer là où elle tombe : jardins de pluie, toitures végétalisées, massifs infiltrants, noues enherbées et fleuries, la nature réinvestit la ville.

Céline Lareure, chargée de sensibilisation à la Roannaise de l’eau (Loire)
« Alors là, on se retrouve sur le parvis d'une école maternelle. Avant, c'était que du goudron et donc il y avait vraiment cette volonté de créer des espaces enherbés, végétalisés, des espèces qui soient résistantes par temps sec et par temps de pluie. Et en fait, la volonté des élus de notre territoire, c'est vraiment de rapporter de la nature en ville et de la biodiversité.

On est en milieu résidentiel, donc avant, on était sur une largeur totalement goudronnée, imperméabilisée, avec des grilles et des avaloirs.
Et maintenant, on est sur une noue plantée, enherbée et même avec des arbres. La pente de la voirie a été modifiée pour que les eaux ruissellent dans l'ouvrage. En fait, l'eau du coup, est stockée et s'infiltre tout doucement dans le sol.

On voit derrière nous toute une série de bassins d'infiltration, de grands espaces verts qui récupèrent les eaux de toiture de la salle des fêtes et de la salle de sport, et qui récupèrent aussi les eaux de ruissellement du parvis et une partie de la voirie. »

Charlette Brun, chargée d’intervention de l’agence de l’eau Loire-Bretagne
« L'eau de pluie va rentrer directement dans la nappe phréatique qui va alimenter les débits des cours d'eau. Et ça permet d'assurer une qualité et une quantité suffisante de la ressource. Ça apporte à la fois de la biodiversité en ville, mais aussi en termes de coût, ça va être intéressant puisque on n'a pas tout cet aspect énergétique, génie civil, etc...»

Amandine Mesland, cheffe de projet, aide à la décision économique et sociologique, agence de l’eau Loire-Bretagne
« Une SFN, c'est rentable, ça ne coûte pas cher en investissement, en fonctionnement, surtout si on compare avec du génie civil pur et dur. Et ça rapporte beaucoup en matière de biodiversité. Partout, elle est renforcée grâce aux SFN en matière de stockage de carbone.
Si on multiplie ces actions, on a tout bon par rapport à la résilience face au changement climatique. »

Le bilan

[Musique]

Voix-off :
À Roanne désormais, la gestion innovante des eaux pluviales est intégrée dans tous les projets.

Céline Lareure, chargée de sensibilisation à la Roannaise de l’eau (Loire)
« On demande aux élus et même aux habitants de retrouver l'eau en surface. C'est un changement de paradigme, un changement de culture, c'est un peu novateur et du coup, il y a beaucoup de travail à faire, de sensibilisation et de communication. Il faut se lancer en fait, et ne pas avoir peur. La nature est là. Il faut apprendre à vivre avec elle, à s'adapter. »

Voix-off :

Dans les prairies du Roy à Loches, les agriculteurs assurent l'exploitation durable des prairies reconverties. Cet espace naturel sensible est devenu un site écotouristique ouvert au public. Et le Cuivré des marais, une espèce rare et protégée, a réintégré les espaces ouverts.

Floriane Sommier, technicienne de rivières et d’espaces naturels sensibles Les Prairies du Roy - Communauté de communes de Loches Sud Touraine  
« On a une espèce phare qui est le Cuivré des marais et on a vu se multiplier la population et s’étendre la population sur l’ensemble du site. On peut dire qu'il y a eu un regain d'espèces typiques des prairies humides. »

Étienne Arnould, responsable des espaces naturels sensibles - Communauté de communes de Loches Sud Touraine, maire de Chemillé-sur-Indrois (Indre-et-Loire)
« L'objectif a été atteint. On a réalisé un poumon vert. »

Amélie GARNIER, chargée d’intervention de l’agence de l’eau Loire-Bretagne
« On aide d'ailleurs d'autres projets, d'autres collectivités à travailler en fait sur les solutions de restauration des zones humides qui permettent de préserver la ressource en eau, d'un point de vue quantité, mais également d'un point de vue qualité. »

Voix-off :
Loches et Roanne, à la ville et à la campagne.
Deux aménagements efficaces, duplicables, une équation parfaite pour préserver la ressource en eau.

[Musique]

Les solutions fondées sur la nature (SFN) pour s'adapter aux défis climatiques

Vidéo - Les solutions fondées sur la nature (SFN) pour s'adapter aux défis climatiques

janvier 2023

© Une Image à part - Agence de l'eau Loire-Bretagne

Les solutions fondées sur la nature (SFN) pour s’adapter aux défis climatiques (Lathan / Maine-et-Loire)

Voix-off
Des forêts, un territoire agricole spécialisé dans les semences et 1280 kilomètres de cours d'eau. À l'est d'Angers, le bassin versant de l’Authion, un affluent de la Loire : c'est une zone de 1 500 kilomètres carrés et des chantiers en cours pour faire face au dérèglement climatique.

Au cœur de ce territoire, le Lathan, 62 kilomètres. Dans les années 80, cet affluent de l'Authion a été canalisé pour limiter les risques d'inondations et surtout pour irriguer les terres agricoles.

Ralph Clarke, coordinateur Pôle Milieux Aquatiques & Technicien rivières - Syndicat mixte du bassin de l’Authion et de ses affluents
« On a un plan d'eau qui est situé en amont, qui fait 5 millions de mètres cubes. Et on a voulu que l'eau soit disponible plus rapidement en aval. On a transformé la rivière en autoroute, on l'a élargie, on l'a approfondie. Du coup, on a complètement déstructuré les rivières. »

Voix-off
Bilan : des pollutions diffuses, un déficit hydrologique, bref, des cours d'eau dégradés.

Les travaux

Voix-off
En 2017, le chantier a démarré sur 1,8 km, deux clapets régulateurs ont été supprimés, les berges écrasées et les banquettes végétalisées.

Ralph Clarke, coordinateur Pôle Milieux Aquatiques & Technicien rivières - Syndicat mixte du bassin de l’Authion et de ses affluents
« Les deux clapets ont été abaissés un an avant, donc justement pour que la rivière se redessine. Et après, on a aménagé treize radiers sur le site qui permettent de remonter la ligne d'eau. Toutes les berges ont été retalutées. On le voit, les banquettes aujourd'hui, elles sont végétalisées, on se retrouve avec des petites zones humides. »

Le bilan

Voix-off
Ici, pour rétablir la continuité écologique, 120 000 € ont été investis. 80 % des travaux ont été financés par l'agence de l'eau Loire-Bretagne, pour ce chantier innovant et transversal.

Pascal Boniou, chargé du suivi de contrats territoriaux et biodiversité - Agence de l’eau Loire-Bretagne
« Ce qui est transversal, c'est qu'on va s'intéresser aux milieux aquatiques, à la morphologie du cours d'eau, à sa continuité écologique, mais aussi à la qualité de l'eau, à la quantité de l'eau, les inondations, les crues, mais aussi et surtout les étiages. Et puis la biodiversité qui va aller avec, qui va être le marqueur de la bonne fonctionnalité du cours d'eau.
Là, on regarde tout en même temps avec tous les acteurs, les usagers. »

Agriculteurs, forestiers, riverains, élus ont été associés à ce projet, parce que la restauration des cours d'eau, l'aménagement de bassins passe forcément par la concertation.

Fabienne KERVAREC, sociologue
« Le partage des connaissances, le partage des visions et des regards est fondamental. Et la concertation, c'est ce que ça apporte. En fait, ça concourt à une dynamique de territoire, à une démarche partenariale. Dans le contexte du changement climatique, qui est susceptible d'apporter une plus grande incertitude encore, le rôle de la connaissance et du partage de la connaissance et de la circulation de cette connaissance entre les acteurs va être d'autant plus important. »

Les perspectives

Voix-off
Permettre à la nature de reprendre sa place, voilà la clé pour s'adapter à l'évolution climatique, pour gérer la qualité et surtout désormais, la quantité de l'eau.

Martin GUTTON, Directeur général de l’agence de l’eau Loire-Bretagne
« Les solutions fondées sur la nature qu'on prône peuvent avoir un effet vertueux à la fois sur la quantité et sur la qualité de l'eau. C'est véritablement notre orientation. Et donc, plus que jamais, l'Agence de l'eau met en œuvre tous ses moyens pour accompagner les acteurs de terrain qui porteront des actions sur le sujet. »

Voix-off
Ici justement, de nouveaux chantiers sont à l'étude sur dix kilomètres en aval. Objectif : poursuivre le rétablissement de la continuité écologique et retrouver des zones naturelles d'expansion de crues.

Projet de territoire pour la gestion de l'eau (PTGE) : mode d'emploi

Vidéo - Projet de territoire pour la gestion de l'eau (PTGE) : mode d'emploi

janvier 2023

© Une Image à part - Agence de l'eau Loire-Bretagne

Projet de territoire pour la gestion de l’eau (PTGE) - Mode d’emploi

Maïwenn Rochard, Chargée de mission PTGE, bassin Allier aval - Établissement Public Loire
« Le PTGE, c'est une démarche territoriale qui engage l'ensemble des acteurs du territoire à co-construire un programme d'actions qui vise à atteindre l'équilibre entre besoins et ressources en eau. »

Aymeric Dupont, Chargé de mission planification - Agence de l’eau de l'eau Loire-Bretagne
« Pour faire en sorte que le partage de l'eau soit le plus juste possible entre les acteurs, sans oublier au final les milieux aquatiques. »

Benoît Rossignol, Directeur Ressource en eau - Établissement Public Loire
« Et pour que les acteurs choisissent ensemble ce qu'ils veulent faire sur leurs territoires en utilisant une ressource en eau en général limitée. »

Retour d’expérience du PTGE Allier sur le territoire du Sage Allier aval
Établissement Public Loire : structure porteuse du Sage et du PTGE

Aymeric Dupont, Chargé de mission planification - Agence de l’eau de l'eau Loire-Bretagne
« Ce n'est pas un territoire en déficit quantitatif au sens du SDAGE Loire-Bretagne, mais plus de 50 % des masses d'eau sont en pression hydrologique. Donc finalement, ça met en difficulté les milieux aquatiques. »

Maïwenn Rochard, Chargée de mission PTGE, bassin Allier aval - Établissement Public Loire
« On a une étude HMUC qui signifie hydrologie, milieux, usages, climat qui est en cours sur le territoire. Cette étude permet d'affiner la connaissance de ces pressions éventuelles sur la ressource. »

Benoît Rossignol, Directeur ressource en eau - Établissement Public Loire
« En adéquation avec les besoins, on étudie ces quatre volets hydrologie, milieux, usages, climat. Combien on a d'eau ? De quoi on a besoin pour les usages ? De quoi on a besoin pour les milieux, et comment ça évolue avec le climat. Ensuite on croise ces enjeux et on établit un diagnostic du territoire qui permet de choisir ensuite des orientations pour le territoire et d'établir un programme d'action. »

L’objectif

Maïwenn Rochard, Chargée de mission PTGE, bassin Allier aval - Établissement Public Loire
« L'intérêt, c'est de rassembler un territoire autour d'une problématique commune, construire une vision politique commune du territoire, sur cette question de la gestion quantitative. »

Aymeric Dupont, Chargé de mission planification - Agence de l’eau de l'eau Loire-Bretagne
« L'objectif du PTG, c'est d'anticiper et de mettre en place des actions pour justement économiser l'eau, assurer une certaine sobriété des usages et puis faire en sorte que la ressource soit quand même partagée. La mission de l'Agence, c'est déjà de favoriser la reconquête du bon état des eaux. Et si on n'a pas suffisamment d'eau dans les milieux, déjà, on peut avoir des problématiques de qualité, mais aussi des problématiques de fonctionnement des milieux.
Et la mission de l'Agence, c'est de reconquérir cette qualité et ce bon fonctionnement des milieux, en passant par une maîtrise des prélèvements et un partage de l'eau. »

La concertation

Maïwenn Rochard, Chargée de mission PTGE, bassin Allier aval - Établissement Public Loire
« On a des techniciens, des élus, on a tout le monde qui est invité à la concertation et à la
co-construction, la profession agricole, la profession industrielle, les défenseurs de l'environnement. Donc, en fait, ils ont l'expérience de leurs territoires et ils peuvent apporter aussi leur expérience pour nourrir le PTGE. »

Aymeric Dupont, Chargé de mission planification - Agence de l’eau de l'eau Loire-Bretagne
« C'est un projet qui vient finalement des acteurs du territoire. Sans concertation, ça ne fonctionnera pas. »

Benoît Rossignol, Directeur ressource en eau - Établissement Public Loire
« Et la concertation est propre à chaque territoire. Donc on laisse chaque territoire se prendre en main et décider ce qu'il souhaite. »

Maïwenn Rochard, Chargée de mission PTGE, bassin Allier aval - Établissement Public Loire
« Si ça ne vient pas du territoire, ce ne sera pas accepté, ce ne sera pas financé, ce ne sera pas porté. »

Benoît Rossignol, Directeur ressource en eau - Établissement Public Loire
« Et donc il est important de les associer tous pour ce qu'ils sont capables d'apporter dans cette discussion-là, en termes de décisions, d'avis, d'expertise, d'enjeux et qui vont permettre une décision commune et durable. »

La mise en œuvre

Aymeric Dupont, Chargé de mission planification - Agence de l’eau de l'eau Loire-Bretagne
« Sur une démarche de projet territorial pour la gestion de l'eau avec une anticipation des changements climatiques : on est dans une démarche nouvelle. »

Maïwenn Rochard, Chargée de mission PTGE, bassin Allier aval - Établissement Public Loire
« Comme toute nouvelle démarche aussi, il y a des réticences, il y a des interrogations de la part des acteurs du territoire. C'est pour ça qu'on essaie de faire des réunions comme ça pour sensibiliser et montrer en quoi ça consiste et engager déjà la démarche de co-construction en intégrant les remarques des acteurs dans toute l'élaboration du projet.

L'idée, c'est de ne pas arriver à cette situation de tensions et de conflits entre les usagers et de la prendre en main, tant qu'on est justement en situation plus calme, on va dire.»

Benoît Rossignol, Directeur ressource en eau - Établissement Public Loire
« Le message, c'est que la ressource est limitée et donc il faut s'organiser pour utiliser au mieux cette ressource limitée pour satisfaire tous les usages et les besoins des milieux aquatiques également. »

Aymeric Dupont, Chargé de mission planification - Agence de l’eau de l'eau Loire-Bretagne
« C'est un gros challenge parce que la démarche est compliquée. Mais je suis optimiste parce que sur le territoire, les acteurs sont compétents, sont de plus en plus sensibilisés et prennent la mesure du changement climatique. Donc on est tous autour de la table et on pourra avancer. »

Une gestion économe et équilibrée de la ressource en eau pour s'adapter au changement climatique

Vidéo - Une gestion économe et équilibrée de la ressource en eau pour s'adapter au changement climatique

février 2023

© Une Image à part - Agence de l'eau Loire-Bretagne

Une gestion économe et équilibrée de la ressource en eau pour s’adapter au changement climatique

Voix-off :
À l'est d'Angers, le bassin versant de l’Authion, un affluent de la Loire : c'est une zone de 1 500 kilomètres carrés.
Ce territoire agricole spécialisé dans les semences est traversé par le Lathan, 62 kilomètres canalisés dans les années 80.
Un chantier de restauration a démarré en 2017. Sur 1,8 km, deux clapets régulateurs ont été supprimés, les berges écrasées et les banquettes végétalisées.

Ralph Clarke, coordinateur Pôle Milieux Aquatiques & Technicien rivières - Syndicat mixte du Bassin de l’Authion et de ses affluents
« Les deux clapets ont été abaissés un an avant, donc justement pour que la rivière se redessine. Et après, on a aménagé treize radiers sur le site qui permettent de remonter la ligne d'eau. Toutes les berges ont été retalutées. On le voit, les banquettes aujourd'hui, elles sont végétalisées, on se retrouve avec des petites zones humides. »

Voix off :
120 000 € ont été investis. 80 % des travaux ont été financés par l'agence de l'eau Loire-Bretagne.

Pascal Boniou, chargé du suivi de contrats territoriaux et biodiversité - Agence de l’eau Loire-Bretagne
« Ce qui est transversal, c'est qu'on va s'intéresser aux milieux aquatiques, à la morphologie du cours d'eau, à sa continuité écologique, mais aussi à la qualité de l'eau, à la quantité de l'eau.
Et puis la biodiversité qui va aller avec, qui va être le marqueur de la bonne fonctionnalité du cours d'eau.»

Voix-off :
Ici, de nouveaux chantiers sont à l'étude avec un objectif : poursuivre le rétablissement de la continuité écologique et retrouver des zones naturelles d'expansion de crues.

La concertation

Voix-off :
Agriculteurs, forestiers, riverains, élus ont été associés à ce projet, parce que la restauration des cours d'eau, l'aménagement de bassins passe forcément par la concertation.

Fabienne KERVAREC, sociologue
« Le partage des connaissances, le partage des visions et des regards est fondamental. Et la concertation, c'est ce que ça apporte en fait. Ça concourt à une dynamique de territoire, à une démarche partenariale.»

Voix-off :
Concertation, co-construction, c’est l’enjeu du PTGE, le projet de territoire pour la gestion de l’eau  Allier Aval. Des dizaines de réunions comme celle-ci, sont organisées, même si le bassin n’est pas en tension. Sur chaque territoire, il faut mettre en place des outils de concertation et de gestion.

Maïwenn Rochard, Chargée de mission PTGE - Bassin Allier Aval, Établissement Public Loire
« Le PTGE, c'est une démarche territoriale qui engage l'ensemble des acteurs du territoire à co-construire un programme d'actions qui vise à atteindre l'équilibre entre besoins et ressources en eau. »

Aymeric Dupont, Chargé de mission Planification, Agence de l’eau de l'eau Loire-Bretagne
« Pour faire en sorte que le partage de l'eau soit le plus juste possible entre les acteurs, sans oublier au final les milieux aquatiques. »

Benoît Rossignol, Directeur Ressource en eau, Établissement Public Loire
« Et pour que les acteurs choisissent ensemble ce qu'ils veulent faire sur leurs territoires en utilisant une ressource en eau en général limitée.
En adéquation avec les besoins, on étudie ces quatre volets hydrologie, milieux, usages, climat. Combien on a d'eau ? De quoi on a besoin pour les usages ? De quoi on a besoin pour les milieux, et comment ça évolue avec le climat. Ensuite on croise ces enjeux et on établit un diagnostic du territoire qui permet de choisir ensuite des orientations pour le territoire et d'établir un programme d'action. »

Maïwenn Rochard, Chargée de mission PTGE - Bassin Allier Aval, Établissement Public Loire
« L'intérêt, c'est de rassembler un territoire autour d'une problématique commune, construire une vision politique commune du territoire, sur cette question de la gestion quantitative. »

Aymeric Dupont, Chargé de mission Planification, Agence de l’eau de l'eau Loire-Bretagne
« L'objectif du PTG, c'est d'anticiper et de mettre en place des actions pour justement économiser l'eau, assurer une certaine sobriété des usages, faire en sorte que la ressource soit quand même partagée.»

Voix-off :
Le bassin du Lay, à moins de dix kilomètres de l'océan, c’est une terre de polyculture et d’élevage. Maïs, blé : dans les années 80, avec le boom de l'irrigation, le niveau des nappes a chuté.
Alors, en période de basses eaux, la loi a imposé une baisse des prélèvements de 50 %.

Jannick Rabillé, Président du Syndicat mixte du bassin du Lay (Vendée)
« Deux efforts ont été faits : une diminution des volumes qui étaient attribués à l'exploitant et ensuite une création de réserves pour compenser ce volume qui était diminué et garder de l'irrigation. »

Voix-off :
Entre 2014 et 2018, cinq retenues ont donc été construites pour stocker 2,5 millions de mètres cubes d'eau. Et les pratiques agricoles ont évolué. La production de maïs a baissé, et ici, depuis la limitation de l’irrigation, 30 % des cultures sont diversifiées.

Florian RABILLÉ , Agriculteur, Saint-Vincent-sur-Graon (Vendée)
« On a moins besoin d'irriguer la luzerne. C'est une plante qui demande moins d'eau. On essaie de travailler en semis directs. On ne travaille plus le sol, donc il y a toute une vie qui se recrée au niveau du sol. Le fait de ne plus travailler le sol, quand il y a des gros abats d’eau, toute la terre reste dans le champ. Ça fait un système de tampon.»

Voix-off :
Montant total du programme d'action : 14,5 millions d’euros. C'est le budget pour créer les cinq retenues et accompagner les agriculteurs dans leurs changements de pratiques.

Jean-Claude Dubos, chargé d'intervention - Agence de l’eau de l'eau Loire-Bretagne
« L'agence a financé la réalisation de ces réserves à hauteur de 70% des investissements des volumes stockés. Et elle a accompagné aussi les agriculteurs dans les économies
d'eau qu'ils ont dû réaliser pour moins consommer d'eau. »

Pascal Mege, Directeur du Syndicat mixte du bassin du Lay (Vendée)
« Depuis la mise en place de ces premières réserves, en été, le niveau des nappes dans le sol remonte de 50 cm, parce que le pompage ne se fait plus intégralement dans la nappe, mais avec une partie sur les réserves. »

Jannick Rabillé, Président du Syndicat mixte du bassin du Lay (Vendée)
« Les cinq retenues ont permis le maintien d'une agriculture, même s'il y a eu une diminution des volumes. Et surtout, on a respecté les engagements qui avaient été pris vis-à-vis du Sdage, de maintenir les niveaux d'eau dans le marais. »

Les perspectives

Voix-off :
Financements, études, expertises : l’agence de l’eau Loire-Bretagne est plus que jamais mobilisée pour que chaque territoire ait les moyens de s’adapter à l’évolution climatique, pour gérer la qualité, et surtout désormais, la quantité de l’eau.

Émeline Choumert, Cheffe du service agriculture et milieux aquatiques - Agence de l’eau Loire-Bretagne
« Le 11ème programme, c’est une enveloppe de 2 milliards 330 millions d’euros, sur six ans.
Les 1ères actions qu’on finance, ce sont toutes les actions qui vont permettre au milieu d’être plus résilient, donc améliorer la fonctionnalité des milieux aquatiques, restaurer les zones humides, mieux gérer les eaux pluviales pour que l’eau s’infiltre mieux, améliorer les pratiques en agriculture. »

Martin GUTTON, Directeur général de l’agence de l’eau Loire-Bretagne
« Les solutions fondées sur la nature qu'on prône peuvent avoir un effet vertueux à la fois sur la quantité et sur la qualité de l'eau. C'est véritablement notre orientation. Et donc, plus que jamais, l'agence de l'eau met en œuvre tous ses moyens pour accompagner les acteurs de terrain qui porteront des actions sur le sujet. »

Engageons-nous pour économiser l'eau

Vidéo - Engageons-nous pour économiser l'eau

juin 2018

© Agences de l'eau Loire-Bretagne et Adour-Garonne

Les effets du changement climatique sont déjà visibles sur nos territoires. La mer est montée de 20 cm en un siècle. La Loire s’est réchauffée de près d’un degré. En 2050, les températures auront augmenté de 2 degrés. À ce rythme, dans le grand Sud-ouest il va bientôt manquer 1,2 milliard de mètres cubes d’eau. Mais il n’est pas trop tard pour réagir et préserver ce qui nous entoure. Tous ensemble, on peut et on doit changer nos habitudes. C’est juste à nous de le décider. Avec les « Francos » engageons-nous pour économiser l’eau !

Plan d'adaptation au changement climatique

Vidéo - Plan d'adaptation au changement climatique

Film d’animation sur le plan d’adaptation au changement climatique. Le changement climatique a commencé et ses effets sont déjà visibles. Ensemble passons à l’action, adaptons nos pratiques, anticipons les effets du changement climatique.

mai 2018

© Diaphonics.fr - Agence de l'eau Loire-Bretagne

Le changement climatique a commencé et ses effets sont déjà visibles. L'eau vit dans un bassin et chaque bassin à ses propres caractéristiques. C'est pourquoi des solutions d'adaptation ou d'atténuation doivent être trouvées avec l'ensemble des acteurs du territoire de l'eau. Le comité de bassin propose un plan d'adaptation au changement climatique. Il s'agit d'adapter nos modes de vie et d'anticiper les effets du changement préservons la qualité des eaux limitons par exemple l'imperméabilisation des sols en permettant à l'eau de s'infiltrer aussi dans nos villes

[Musique]

Adaptons nos pratiques agricoles, préservons nos zones humides dans toutes nos décisions pensons à prendre en compte le changement climatique, ensemble passons à l'action, adaptons nos pratiques, anticipons des effets du changement climatique.

[Musique]

Changement climatique : Tous concernés ! – France nature environnement

Vidéo - Changement climatique : Tous concernés ! – France nature environnement

À destination du grand public, cette vidéo pédagogique vise à expliquer ce qu'est le changement climatique et à montrer que chacun d'entre nous (agriculteurs, industriels, collectivités et particuliers) peut diminuer son impact sur le climat. Chaque geste compte pour la préservation de notre planète ! Cette vidéo pédagogique a été réalisée par FNE Centre-Val de Loire dans le cadre de la préparation de la COP21. Elle a été mise en ligne au lendemain de la journée régionale "Eau et changement climatique, anticiper et agir" qui s'est déroulée à Orléans le novembre 2015. www.fne-centrevaldeloire.org

novembre 2015

© France nature environnement Centre- Val de Loire

Changement climatique tous concernés ! On parle aujourd'hui de changement climatique pour désigner l'augmentation de la température moyenne de l'atmosphère et des océans. D'après les études menées par le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat GIEC, la température moyenne de la terre normalement de 15 degrés a augmenté de 0,85 degré depuis 1880 en raison des activités humaines qui émettent des gaz à effet de serre GES.

Si rien n'est fait pour diminuer ces émissions, la température moyenne de la terre pourrait augmenter de 4,8 degrés environ d'ici la fin du 21e siècle avec pour conséquence l'élévation du niveau de la mer ou encore l'augmentation des catastrophes naturelles.

En France, la température pourrait augmenter de 4 degrés environ en hiver et de 6 degrés environ en été. La ressource en eau pourrait donc être altérée d'un point de vue quantitatif et qualitatif. Quantitatif car en été les sécheresses risquent d'être plus intense provoquant l'évaporation des eaux superficielles. Qualitatif car il y aura donc une plus grande concentration des polluants dans l'eau en été. Par ailleurs, en hiver les pluies risquent d'être plus abondantes provoquant le lessivage des sols, c'est-à-dire le transport des polluants dans les cours d'eau et leur infiltration dans les nappes souterraines.

Afin de limiter l'augmentation de la température, les pays membres de l’ONU se sont engagés à réduire leurs émissions de GES en signant la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques en 1992. Depuis, chaque année il organise une conférence des parties COP pour faire le point sur son application.

Pour protéger la ressource en eau, chacun peut aussi agir à son niveau. Par exemple, les particuliers peuvent prendre des douches plutôt que des bains pour ne pas gaspiller d'eau. Utiliser des produits ménagers non polluants et consommer moins de viande car l'alimentation du bétail nécessite des cultures exigeantes en eau, en engrais et en pesticides. Les collectivités peuvent rénover les réseaux de distribution qui amènent l'eau dans les maisons pour éviter les fuites et veiller à ce que leurs stations d'épuration qui traitent les eaux usées avant leur rejet dans la nature fonctionnent correctement. Les agriculteurs peuvent utiliser des semences adaptées au climat de leur territoire pour limiter l'arrosage et pratiquer une agriculture biologique sans pesticides. Les industriels peuvent recycler leurs eaux usées et installer des bassins de rétention sous leurs produits dangereux pour éviter qu’ils ne se déversent accidentellement dans l'eau. C'est en conjuguant les efforts de chacun que les effets du changement climatique pourront être limités.