Eau potable : un patrimoine à gérer

Vidéo - Eau potable : un patrimoine à gérer

Un outil de connaissance et de suivi du patrimoine eau potable est mis à la disposition des 129 collectivités du Loir-et-Cher. L'enjeu est double : anticiper le renouvellement nécessaire des équipements de distribution d'eau potable et maîtriser l'évolution du prix de l'eau facturé aux abonnés. Le Conseil général du Loir-et-Cher est lauréat des Trophées de l'eau 2013.

octobre 2013

© Anaïs Production - Agence de l'eau

(musique de générique)

Présentatrice :

Le conseil général du Loir-et-Cher a développé et mis en place un outil de gestion patrimoniale de l'eau qui va pouvoir concerner tout le département, explications.

Jean-Luc Brault : Vice-Président du conseil général du Loir-et-Cher

« La problématique était la suivante, c'est demain, quid de l'eau dans notre département. Et notre département avec son service et les hommes qui l'animent ainsi que l'agence de l'eau ont décidé de réaliser le plus rapidement possible une étude patrimoniale sur le problème de la distribution de l'eau dans ce département. Cette étude a nécessité à un gros travail parce qu'il fallait et à la fois enregistré le passé, le présent pour pouvoir prévoir demain l'avenir et remplacé demain matin comme on peut le voir dans chaque entreprise ou dans chaque collectivité la mémoire vive. C'est à dire que demain matin vont disparaître des maires qui connaissent parfaitement l'état de leurs réseaux, le fontainier, l'exploitant qui peut être public ou privé. Il était donc nécessaire de pouvoir reprendre toutes ces données à travers une étude afin de savoir exactement où on en était dans le cadre de la distribution, dans le cadre de l'usure, dans le cadre de futurs changements qui pourraient intervenir sur ses qualités de l’eau. Ça va quand même nous permettent de déterminer aujourd'hui effectivement tous les renouvellements qu’il y aura à faire dans les années à venir, dans les mois à venir. Toujours pour distribuer dans l'intérêt général de l'eau au moins cher possible. Et on sait très bien que la distribution de l'eau aujourd'hui à un coût important. On ne peut plus se permettre de dire on va tirer une canalisation, là, là, là, là, c'est plus jouable. Aujourd'hui il faut avoir une étude globale telle qu'elle a été faite et qui nous permet de dire, et bien, on peut interconnecter tel réseau, tel réseau, on peut partir sur telle commune, on peut peut-être agrandir, mettre un volume plus important, un débit plus importants sur des endroits. Donc aujourd'hui le bilan était très positif. »

Jacques Launay : Direction environnement et aménagement du territoire du conseil général du Loir-et-Cher

« Dans le travail de partenariat qu'on a avec l'agence de l'eau, notamment avec les services de l'état c'est important d'avoir une vision globalisée des linéaires concernés du patrimoine de la valeur du patrimoine. C'est des éléments qu'on a mis en valeur dans le schéma départemental. C'est intéressant aussi de remettre à disposition des prestataires, des informations agrégées. Mais aussi, nous la clé d'entrée c'est surtout celle-là, c'est aussi de remettre à disposition des collectivités, principalement des collectivités rurales qui n'ont pas les moyens de s'équiper en propre de gros outil de SIG de gestion, de remettre cette information. Parce qu’ils sont sollicités dans le cadre des travaux, dans le cadre de l'inventaire des réseaux, maintenant qui est devenu réglementaire. Ils sont obligés de mettre à disposition des services de l'état ou de leurs concitoyens des données qui aujourd'hui ne sont pas en capacité de faire seul. Donc le conseil général se positionne à leurs côtés sur ces sujets. Le travail de cartographie des réseaux en propre c'est tout de suite plusieurs dizaines de milliers d'euros. Aujourd'hui la mise à disposition de cet outil à l'échelle départementale, c'est une adhésion à l'association de l'observatoire départemental de l'économie. L'association, c’est une adhésion annuelle de l'ordre de la centaine d'euros. Et là ils ont déjà une information qui ne remplacera pas un SIG complet mais pour des petites collectivités rurales ca remplit déjà beaucoup de leurs attentes. »

Alain Quillout : Président de l'observatoire de l'économie et des territoires du Loir-et-Cher

« On a collecté toutes ces informations et on a la capacité de réutiliser à la demande, et c'est surtout chacun qui va se l'approprier et c'est ça qui est extraordinaire, c'est que chacun va rentrer dans le réseau et va faire son travail indépendamment des organismes, à tout moment. Et ça c'est formidable. »

Raymond Gervy : Président du syndicat Val d’eau (41)

« On va l'utiliser au quotidien de toute façon. D'abord pour créer une base de données où on aura toutes nos informations que l’on actualisera au fur et à mesure des travaux, au fur et à mesure des fuites, au fur et à mesure de tout ce qui se passera sur le réseau. En plus avec le conseil général entre autre on avait tout intérêt à travailler ensemble, parce qu’il y a un certain nombre d'informations qu’on doit leur donner qui nous semble importantes. Ils nous aident à financer un certain nombre de choses, donc autant travailler ensemble. On s'est rendu compte très vite qu'on pouvait, on va dire faire des économies d'échelle et surtout mettre au point des outils extrêmement efficace. Notamment avec le géoréférencement de toutes nos installations. Je pense que c'est un outil qui permet de travailler d'une manière beaucoup plus efficace pour tout le monde dans la mesure où on se met d'accord sur les formats de données et sur ce que l'on va transmettre dans les deux sens. Parce que nous l'idée c'est bien de nous servir de l'outil au quotidien et sur le terrain. »

Le conseil général du Loir-et-Cher (41) a été lauréat des Trophées de l’eau 2013. Concours de l’agence de l’eau Loire-Bretagne.