Boules de pétanque OBUT : suppression des rejets liquides de l'atelier de traitement de surface
Vidéo - Boules de pétanque OBUT : suppression des rejets liquides de l'atelier de traitement de surface
Transcription textuelle de la vidéo
octobre 2019
© Agence de l'eau Loire-Bretagne et Une image à part
Jusqu’en 2016, les boules loisirs et compétitions étaient chromées avec un traitement chimique. Mais pour protéger l’environnement et les ressources en eau, les dirigeants d’OBUT ont pris un virage technologique. Pendant 4 ans, ils ont repensé le process de traitement de surface des boules de pétanque. Recherche, tests, essais, une ligne de chromage a été supprimée, une autre transformée en chaîne de brunissage.
La suppression des rejets liquides de l'atelier de traitement de surface des boules de pétanque OBUT
Voix-Off : Niché dans le Haut-Forez, à 40 kms de Saint-Étienne, Saint-Bonnet le Château, 1 500 habitants et le leader mondial de la boule de pétanque. De l’acier brut forgé, 2 coquilles assemblées, puis les 82 salariés d’OBUT, soudent, polissent, personnalisent 2 millions de boules de pétanque chaque année. Une fabrication 100 % française depuis 1955. La clé du succès de cette saga familiale, c’est donc un savant dosage entre la tradition métallurgique de la région et l’innovation.
Romain SOUVIGNET, Directeur général
« Ces 100 % France comptent bien évidement. La force d’OBUT c’est d’avoir, chaque année, investi dans l’outil industriel, investi sur l’image de marque, sur la communication. On est sur un élan de respect de l’environnement qui est peut-être pas la priorité mais qui est constant. »
Voix-Off : Jusqu’en 2016, les boules loisirs et compétitions étaient chromées avec un traitement chimique. Mais pour protéger l’environnement et les ressources en eau, les dirigeants d’OBUT ont pris un virage technologique. Pendant 4 ans, ils ont repensé le process de traitement de surface des boules de pétanque. Recherche, tests, essais, une ligne de chromage a été supprimée, une autre transformée en chaîne de brunissage.
Romain SOUVIGNET, Directeur général
« C’est une chaîne de traitement de surfaces. On va venir brunir les boules pour les protéger contre la corrosion. »
Voix-Off : Grace à ce procédé innovant, tous les rejets, évacués auparavant dans une lagune communale, puis dans un affluent de la Loire, ont donc été supprimés.
Julien LACOUR, Ingénieur - Recherche et Développement
« Nous fonctionnons en rejet zéro. La mise en œuvre du brunissage a permis à OBUT de réduire de près de 70 % en masse, son utilisation de produits chimiques. Pas de chrome, des économies d’eau et des opérateurs, aujourd’hui, qui évoluent dans de meilleurs conditions. »
Voix-Off : Montant de l’investissement pour une production plus propre : 870 000 euros, financé à 45 % par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. D’autres installations ont également évoluées, la station de traitement des eaux a été repensée pour traiter les nouveaux effluents générés par la chaîne de brunissage.
Clémence COUVENT, Responsable RH & Environnement
« On traite les effluents qui arrivent de notre atelier de finition traitement de surfaces. Aujourd’hui on consomme vingt fois moins d’eau que ce qu’on avait auparavant donc on a beaucoup moins prélevé dans la nappe, ce qui est très très intéressant. Ici on est une entreprise familiale. On vit à la campagne, notre entreprise est implantée à la campagne, on fait attention à ce qu’on rejette pour justement ne pas polluer tous les cours d’eau qu’il y a autour de nous. Nous sommes fiers d’avoir réussi à industrialiser le brunissage, fiers des boules brunies que nous produisons et de plus nous sommes fiers de le faire de manière propre. C’était un pari de notre part qui, pour l’instant, fonctionne. »
Voix-Off : La démarche environnementale, ne s’arrête pas là. Les emballages plastiques ont disparu, les cartons sont recyclables. Bref, le pari est réussi. Aux portes de l’Auvergne, OBUT a donc su allier le développement économique aux contraintes environnementales.