Un bus itinérant pour comprendre l’eau ! - Syndicat d’aménagement du bassin de la Vienne (87)

Vidéo - Un bus itinérant pour comprendre l’eau ! - Syndicat d’aménagement du bassin de la Vienne (87)

Le syndicat d’aménagement du bassin de la Vienne près de Limoges a aménagé un bus pédagogique pour sensibiliser petits et grands à l’eau. Avec ce bus, l’animateur se déplace dans les écoles, sur les marchés, les salons ou autres fêtes locales… pour parler d’eau ! Action lauréate des Trophées Loire-Bretagne 2017

juin 2017

© C tout vu - Agence de l'eau Loire-Bretagne

Voix off : « Un bus dans la cour d’école ou sur la place du marché, un bus pour tout savoir du cycle de l’eau ou de la rivière d’à-côté. A l’intérieur, une fois à bord, on expérimente, on s’amuse, on apprend et on teste ses connaissances. Avec le bus Au fil de l’eau, la nature à ma porte, le Syndicat d’aménagement du bassin de la Vienne vulgarise et déplace le savoir pour le plus grand plaisir de tous. »

 

Philippe BARRY, président du Syndicat d’aménagement du bassin de la Vienne : « Ce bus c’est vrai que c’est un outil tout à fait inédit dont s’est doté récemment le Syndicat d’aménagement du bassin de la Vienne. Un outil qui permet tout à la fois d’aller vers les enfants, les scolaires et vers le grand public pour expliquer ce qu’est la rivière, pourquoi il faut protéger l’eau, pourquoi il faut protéger la ressource, pourquoi il faut protéger le milieu naturel. Ce n’est pas toujours simple de transporter des classes au bord de l’eau. On peut toujours aller sur le terrain mais on peut aussi faciliter les choses en allant au plus près des enfants, dans les écoles, dans les accueils de loisir, sur un marché, sur une foire, lors d’un évènement festif pour faire de la pédagogie, de la sensibilisation et aider à ce que soit comprise l’action du Syndicat. »

 

Yoann BRIZARD, ingénieur territorial au Syndicat d’aménagement du bassin de la Vienne : «  On a pris le parti plutôt que de les amener dans un lieu d’animation, d’amener le lieu d’animation dans les écoles. De cette idée a germé l’idée d’un bus itinérant dédié à l’éducation à l’environnement. Il fallait qu’il soit très modulable dans sa conception, pour qu’on puisse passer d’une configuration à une autre très rapidement. Il y a trois espaces dans le bus. Il y a un espace avant qui est plutôt dédié à l’expérimentation, donc on va travailler avec les enfants ou le grand public plutôt à toucher, à découvrir. Il y a un second espace qui est plutôt lié à l’utilisation du multimédia. Et une partie extérieure du bus qu’on a voulue beaucoup plus pédagogique, ludique, dans l’idée que ce bus puisse être installé en moins de trente minutes. On a souhaité qu’il puisse être un peu autonome, donc il y a des panneaux photovoltaïques sur le toit. Et ce bus est devenu maintenant l’outil qui nous sert à faire la promotion complète de nos travaux pour diffuser un message sur les zones humides, sur les cours d’eau, sur la biodiversité, sur les milieux naturels. »

 

Stéphane BORDE, animateur au Syndicat d’aménagement du bassin de la Vienne : « Pour les élèves les plus jeunes, il y a toujours un intérêt, et là l’intérêt il est double : on va dire que c’est un apprentissage différent, ça c’est déjà un intérêt pour les élèves, et après tout ce qui touche à l’environnement, ce qui touche à une ressource, ce qui touche à l’eau, pour eux il y a déjà beaucoup de découvertes finalement. Pour les moins jeunes, ils délaissent un petit peu l’intérêt qu’ils ont pour l’environnement. Mais quand on leur reparle de ces sujets-là, ce sont des éléments qui reviennent assez vite, notamment par rapport au gaspillage, à la pollution d’eau, aux enjeux autour de la ressource en eau. »
 

Delphine PERRIER-GAY, directrice de l’école Jules Verne à Bosmie-L’Aiguille : « Le bus apporte du matériel qu’on n’a pas forcément à l’école, de la technologie mais également des jeux, et permet des expériences qu’on n’a pas toujours la possibilité de mettre en place. Le ludique est support d’apprentissage avant tout, nous sommes à l’école, donc pour eux c’est un complément, une joie parce qu’ils sortent des murs de l’école mais pour pouvoir viser des objectifs pédagogiques en premier lieu. »