29 juin : de Redon à Fougères

L'Ille-et-Vilaine (35) est la 4e étape du Tour de France. Ce département connaît une accélération des besoins en eau liée à l'accroissement de l'urbanisation. La ressource en eau a ses limites et davantage encore avec les épisodes de sécheresse récurrents. Économiser l'eau en s'adaptant au changement climatique devient une priorité. Exemple d'une démarche de création de toilettes sèches dans un habitat collectif à Dol-de-Bretagne.

À Dol-de-Bretagne, on ne tire plus la chasse d’eau !

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© J.L. AUBERT / AELB

Habitat Dol, un organisme HLM à Dol-de-Bretagne, en Ille-et-Vilaine, installera des toilettes sans chasse d’eau dans une résidence collective de 25 appartements. Et c’est une première !

Ces toilettes sèches permettront non seulement d'économiser l'eau des chasses d'eau mais aussi de limiter l'impact du traitement collectif des eaux usées (réseau et station d'épuration) sur le milieu naturel.

Cette opération est le fruit d'un projet participatif. Innovante en France par son utilisation dans un habitat collectif, elle repose sur des pratiques ancestrales.

En Ille-et-Vilaine, on relance l’activité pour l’eau

 

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En Ille-et-Vilaine, les communes de Plélan-le-Grand, Vivier-sur-Mer, Bréal-sous-Monfort, Vieux-Vy-sur-Couesnon et Dol-de-Bretagne bénéficient du financement de l'agence de l'eau Loire-Bretagne dans le cadre du plan France Relance.

L'occasion d'améliorer l'assainissement des eaux usées et de retrouver des rivières vivantes.

Assainir les eaux usées mais pas les eaux propres

Des eaux claires (eaux de pluie, eaux souterraines…) peuvent s’infiltrer dans les canalisations qui transportent les eaux usées. Elles sont dites parasites car elles nuisent au bon fonctionnement de l’assainissement : elles réduisent la capacité de transport des réseaux et de traitement de la station d’épuration. C’est pourquoi les communes de Plélan Le Grand et Vivier-sur-Mer investissent pour renouveler des canalisations défaillantes et ne plus épurer l’eau propre !

Permettre aux poissons de circuler dans la rivière

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© Agence de l'eau Loire-Bretagne

À Bréal-sous-Montfort

La commune supprime, avec l’accord du propriétaire, un barrage sur le ruisseau de la Roche, affluent du Meu. A la place de l’étang artificiel, le lit du ruisseau sera recréé sur 250 mètres. Et la zone humide retrouvera ses fonctions épuratrices, écologiques, et hydrologique, au plus grand bénéfice des habitants.

À Vieux-Vy-sur-Couesnon

Au lieu-dit La Butte, sur la commune de Vieux-Vy-sur-Couesnon, le plan d'eau artificiel des Ruisseaux barre le Rû des ruisseaux. Avec l’accord du propriétaire, il sera effacé. Le Rû retrouvera son cours naturel et les poissons pourront reprendre leur route. L’étang laissera la place à une zone humide qui contribuera, à la manière d’une éponge, à retenir l’eau en hiver et à la restituer lors des périodes sèches.

À Dol-de-Bretagne

L'ancien moulin de Carfantin n'a plus d'usage et le bâtiment est à l’abandon. Le cours d'eau du Guyoult qui se jette dans la baie du Mont Saint-Michel va être redessiné sur 400 mètres dans les parcelles humides de fond de vallée. Il retrouvera ainsi un état proche de son état naturel initial. Le passage des poissons ne sera plus gêné par la chute d’eau de 1,20 m due au seuil du moulin.

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Dossier Eau et économies d'eau