2 juillet : de Vierzon au Creusot

7e et dernière étape du Tour de France sur le bassin Loire-Bretagne. Le Cher (18) est un territoire rural et moderne situé au centre de la France qui attire de nombreuses industries diversifiées et dynamiques. L’entreprise Monin à Bourges, bien connue pour ses sirops aussi variés qu’originaux, nous montre qu’il est possible de produire dans l’alimentaire en consommant moins d’eau et en recyclant davantage l’eau utilisée.

Rejet zéro et recyclage, l’industrie se mobilise pour l’eau !

Spécialisée dans la conception, la production et la commercialisation de boissons aromatisées, la société Monin, basée à Bourges dans le Cher, produit plus de 100 millions de bouteilles par an. Le site de production est implanté dans un secteur pour lequel l'insuffisance de la ressource en eau au regard des besoins est avérée. Pour faire face à cette situation amplifiée par le changement climatique, Monin a lancé un vaste programme de réduction progressive des consommations d’eau et de recyclage intégral des effluents de l’usine. Une solution efficace pour concilier production et écologie !

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© J.L. AUBERT/AELB

A Marzy, le panorama du bec d’Allier, un site naturel exceptionnel

Au bec d’Allier, l’Allier se jette dans la Loire, le plus grand fleuve français, long de ces 1 012 km, riche de son patrimoine naturel et culturel mais aux crues parfois indomptables. Une halte sur le trajet du Tour, à Marzy dans l’agglomération de Nevers, offre un panorama sur le site naturel du bec d’Allier.

Le plan Loire Grandeur Nature permet de mener des actions coordonnées pour :

  • améliorer la connaissance,
  • préserver le fonctionnement et le patrimoine naturels du fleuve et de ses affluents,
  • réduire les conséquences négatives des inondations
  • tout en développant l’attractivité du territoire pour les activités humaines.

L’agence de l’eau Loire-Bretagne y contribue aux côtés de l’État et des sept régions du bassin de la Loire partenaires de ce plan.

Pour découvrir toutes les facettes de la Loire, n’hésitez pas à faire une échappée sur « La Loire à vélo », un itinéraire de cyclotourisme de 900 km qui relie Cuffy (près de Nevers) à Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique). De Nevers à l’océan Atlantique, vous traverserez une partie du Val de Loire inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Du côté du Creusot, on sensibilise petits et grands à la gestion de l'eau

 

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Aquaclara, sentier Lépid'hop, expositions, journées d'information, le CPIE Pays de Bourgogne sensibilise à la préservation de l'eau et de la biodiversité

© CPIE Pays de Bourgogne

Parce que la sensibilisation à l'eau et aux milieux aquatiques commence dès le plus jeune âge, le centre permanent d'initiatives pour l'environnement (CPIE) Pays de Bourgogne éveille à l'écocitoyenneté par des animations et des supports ludiques :

  • Aquaclara, un jeu sous forme de cédérom pour permettre aux jeunes de 8 à 13 ans de découvrir l'usine de production d’eau potable (en partenariat avec l'agence de l'eau Loire-Bretagne). Il est destiné aux enseignants et animateurs pour mettre en œuvre des projets pédagogiques.
  • Sentier de Lépid’hop est un parcours pédagogique pour comprendre les usages et fonctions des marais et pour découvrir des espèces faunistiques et floristiques remarquables.
  •  « Zéro phyto » : le CPIE favorise l’échange de pratiques, le partage de savoir-faire pour encourager tout à chacun à employer des pratiques de désherbage sans produits pesticides : animations grand public (projections débats, ateliers divers sur le jardinage au naturel…), tenue d’un stand sur le jardinage au naturel, exposition Sauvages des rues et sa balade urbaine.
  • Bienvenue dans mon jardin au naturel : chaque année jardiniers particuliers, jardins partagés ou collectifs ouvrent leurs portes durant deux jours. Les visiteurs découvrent différentes façon de pratiquer, d’entretenir, de cultiver, sans produits chimiques, en adaptant la gestion de l'eau au jardin.
  • Journées d'information et de sensibilisation sur les plantes invasives à destination des acteurs du territoire ou grand public. Démonstration sur les techniques à appliquer et les bons gestes à mettre en place pour limiter la propagation de la Renouée du Japon, espèce la plus répandue.

D'autres actions à découvrir sur le site internet du CPIE Pays de Bourgogne.

Aquaclara - Jeu pédagogique sur l'eau potable

Vidéo - Aquaclara - Jeu pédagogique sur l'eau potable

Aquaclara permet aux jeunes de 8-13 ans de découvrir la production et la gestion de l'eau potable. Ce jeu, sous forme de cédérom, est destiné aux enseignants et animateurs pour mettre en œuvre des projets pédagogiques. Lauréat des Trophées de l'eau Loire-Bretagne 2011

septembre 2011

© Agence de l'eau Loire-Bretagne

Introduction par une présentatrice : «  Nous sommes à Collonge-la-Madeleine en Saône-et-Loire au centre permanent de l’initiative pour l’environnement. Une association qui a entièrement conçu un outil pédagogique sur l’eau potable. Il s’agit d’un cédérom qui vous raconte les aventures d’Aquaclara. Rencontre avec les concepteurs. »

Vue sur les concepteurs du projet et deux enfants testeurs du projet.

Interview de Jean-Michel Blondeau de la CPIE du Pays de l’Autunois-Morvan : « Un CPIE c’est un centre permanent de l’initiative pour l’environnement. C’est une association de la loi 1901 qui est ancrée sur un territoire et qui se voit décerner un label car elle développe des partenariats avec des collectivités locales et territoriales mais aussi des services de l’Etat et des administrations. »

Aperçu du cédérom d’Aquaclara : la petite rate est en tenue romaine sur la place d’un village juste devant une fontaine. « Bonjour je suis Aquaclara, je viens de l’époque romaine et je suis à la recherche de mon ami Epuratus qui est arrivé dans votre monde il y a quelques mois. »

Jean-Michel Blondeau : « Le cédérom Aquaclara raconte l’histoire de la petite rate gallo-romaine qui doit aider les habitants du village de Ruisselin à se fournir et à s’alimenter en eau potable suite à une augmentation de population. »

Vue sur le personnage Aquaclara : « Tu vas m’aider dans cette mission. »

Jean-Michel Blondeau : « Le parcours d’Aquaclara est jalonné de plusieurs épreuves ou jeux qui l’amène d’un part à se relooker (première étape du jeu) jusqu’à récapituler l’ensemble du cycle domestique de l’eau. Sa quête se termine lorsqu'elle retrouve son ami Epuratus qui apparaît à la fin du cédérom. (Vue sur les retrouvailles des deux personnages qui s’envolent dans un ballon gonflable.) Grâce à ces retrouvailles, on peut ainsi boucler la boucle du circuit domestique de l’eau. (Vue sur nos deux personnages au-dessus du village et de son environnement). Pour cela, Aquaclara va passer par l’estimation du besoin en eau potable du village. A chaque fois le joueur, l’enfant, l'accompagne et lui fait réussir l’ensemble de ses épreuves et de jeux avant de passer à l’étape suivante. (Vue sur différentes missions d’Aquaclara). »

Cyril Desroches – scénariste d’Aquaclara : « Il y a eu une étape de travail sur la création de l’environnement, de l’univers, dans quel lieu on va se trouver. Il y a de mémoire pas loin d’une vingtaine de personnages. Il a donc fallu leur trouver des voix. (Vue sur Cyril Desroches et Jean-Michel Blondeau en plein travail sur un ordinateur.) J’ai sollicité des personnes du CPIE en essayant de les écouter pour voir si ça correspondait vraiment aux personnages que j’imaginais par rapport à l’illustration que j’avais faite. Je voulais vraiment faire passer un message environnemental de préservation de l’eau avec un côté ludique. Je voulais créer des émotions car pour moi, passer un message sans émotions, c’est stérile. Je voulais que les enfants rentrent vraiment dans le jeu et s’identifient au personnage. »

Vue sur le jeu : Aquaclara est en compagnie d’un monsieur qui tient des plans sous son bras : « Je te propose d’aller d’abord vers la rivière pour vérifier que la construction d’un barrage serait possible. »

Jean-Michel Blondeau : « Comme le conseil régional de Bourgogne était partie prenante financièrement et techniquement, ils nous ont apporté des conseils pour la réalisation du cédérom. On a distribué ce support à tous les collèges et écoles primaires de la région Bourgogne soit au total 1 800 envois environs. »

Vue sur le jeu : une femme rousse s’adresse à Aquaclara devant une station d’épuration « Attention tu n’as que peu de temps, ces gros déchets risques de détériorer mon usine ».

Interview Valérie Bertrand – Institutrice : « Les enfants de CE2 – CM1 – CM2 ont testé le cédérom et ont donné leur point de vue (points positifs, négatifs, ce qu’ils estimaient trop compliqué, ce qu’il faudrait changer) Je pense que c’est rare qu’on leur demande ce qui leur plait ou ce qui ne leur plait pas. C’était important pour eux et ça leur a vraiment plu. Les enfants retiennent beaucoup plus de choses que lorsque l’on fait les choses en classe sur des livres. Là, ils sont vraiment acteurs de leurs connaissances. »

Vue sur le jeu : Aquaclara est sur la place du village de nuit. Elle discute avec Épuratus qui est dans une noix suspendue dans les airs grâce à un ballon. « Vient avec moi Aquaclara, je te propose une ballade dans les nuages ».

Jean-Michel Blondeau : « Aquaclara devrait être prochainement en ligne sur le site internet du CPIE. On peut même dire aujourd’hui, qu’il y aura une suite à cet outil. Ce n’est pas un scoop. On envisage de créer une suite avec la progéniture d’Aquaclara et d'Épuratus. Cette fois en abordant la question du cycle naturel de l’eau et non plus du cycle domestique de l’eau. Je ne peux pas encore vous révéler le nom des 3 petits rats mais on a déjà notre idée sur la question. »

Vue sur le jeu : Epuratus dans son ballon au-dessus de la vallée dans laquelle se trouve le village Ruisselin: « mais ça, c’est une autre histoire ». (Générique de fin du cédérom)

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